Cher(e) ami(e),
Ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui résistent, mais les espèces qui s’adaptent le mieux au changement
Cette vérité de Darwin vaut non seulement pour l’espèce humaine, mais au-delà dans un contexte économique, pour les entreprises.
Une autre citation, celle de Christophe Gillet brillant consultant marketing vient corroborer et défendre cette hypothèse :
les entreprises ne meurent pas parce qu’elles ont de mauvais choix, mais plutôt parce qu’elles ont trop longtemps fait la même chose
L’inertie d’une entreprise court à sa perte
Que faut-il en déduire ?
Que les entreprises que je nomme nombrilistes, celles qui ont eu dans le passé une idée géniale, mais qui ne l’ont pas fait évoluer, celles qui ne sont ni adaptées au changement des pratiques des consommateurs ni à ceux de la société, ont disparues ou subies de grosses pertes de marché.
Pourquoi ?
Trop longtemps ces entreprises ont vécu sur leur acquis pensant à tort que cela durera ad vitam aeternam !
Ainsi Kodak numéro 1 mondial sur le marché de la photo n’a pas vu venir la photo numérique.
La FNAC n’a pas maitrisé le streaming musical.
L’un des poids lourds du téléphone mobile NOKIA, n’a pas rebondi à l’arrivée des Smartphones !
Comment une entreprise leader mondiale sur son marché s’écroule en une décennie ?
Prenons l’exemple de Nokia.
En 2008, NOKIA cumulait 43% des parts de marché sur la téléphonie.
5 ans plus tard, i n’en restait que…3% !
Comment cela est-il possible ? Une société de pointe disposant d’une intelligence R &D incroyable ?
Tout simplement, ils n’ont pas su s’adapter assez vite à un monde qui change et qui évolue de plus en plus vite voire en constante mutation.
Pourtant, le cas connu de Nokia n’est pas isolé.
Ce qui lui est arrivé peut arriver à n’importe quelle entreprise.
L’innovation au cœur des priorités de l’entreprise
Plus que le terme innovation, le terme révolution est approprié.
Les startups ont bien compris que l’entreprise d’aujourd’hui, pour tenir sur la durée sur son marché, doit impérativement révolutionner sa manière de concevoir la relation clientèle.
Plus qu’un produit, il convient de vendre une autre vision de consommer.
Même si les entreprises ne sont pas des startups, selon Pascal Rosello marketeur chez L’Oréal luxe, elles doivent considérer l’innovation en fonction de 3 paradigmes :
1/ Réagir
L’entreprise contre elle même. L’entreprise doit impérativement connaître et maîtriser sa vitesse de croisière dans son développement.
Compte tenu du cycle de vie d’un produit qui lui, demeure immuable (forte croissance, maturité et déclin du produit), l’entreprise va donc s’appuyer sur son taux de croissance effectué en année 1 (servant d’année comparative) pour continuer à croitre intelligemment.
2/ Observer
L’entreprise face à ses concurrents.
L’entreprise doit toujours garder un rôle d’observateur sur son propre marché.
Analyser, comparer pour mieux évoluer et faire face à une concurrence de plus en plus diluée.
3/ Innover
L’entreprise face au reste du monde.
L’entreprise ne doit jamais oublier qu’elle est avant tout un acteur économique dans une région du monde.
Les pays développés ne sont plus qu’à moitié riches
proclame le journaliste Philippe Douroux dans l’article paru sur la Libération de 7 août 2014!
Là encore, les vérités économiques d’hier sur la toute-puissance Amérique et Europe ne sont plus d’actualités aujourd’hui.
En effet, 2014 connait le point de basculement du PIB mondial.
Selon Philippe Douroux, 49,1% de la valeur créée donc du PIB a été réalisée par les pays développés contre 50,8 % pour le reste du monde, à savoir les pays émergents !
Le centre de l’innovation peut se déplacer très rapidement vers ces pays (qui n’on rien à perdre et donc tout à gagner, vous serez d’accord avec moi).
L’innovation, oui, mais pas seulement …
L’innovation est au cœur de la vie économique des entreprises au-delà des nations.
Chaque année, de lourds investissements en R&D sont dédiés à ce département.
Seulement, n’oublions pas que derrière le terme innovation, il y a des hommes avec de bonnes idées, ouverts et en phase avec leur société.
Des personnalités en quête d’opportunités sortent de l’entreprise et partent avec leur bâton de pèlerin à la détection d’une vision future de leur société.
Cet article même succinct démontre que le facteur clé de toute entreprise en phase avec sa société donc avec ses consommateurs, passe non seulement par son infrastructure de Recherche & d’innovation, mais au-delà par la richesse des personnes motivées, inspirées et volontaires qui la constituent.
Nos prochains articles s’appuieront sur des méthodes qui font leurs preuves en matière d’innovation, notamment la technique du « red ocean » et du « blue ocean », qui répond aux questions immuables de l’entreprise face à la concurrence, face aux attentes de consommateurs toujours plus exigeants et changeants :
Comment se différencier sur un marché hyper concurrentiel, comment s’aventurer vers de nouveaux marchés ?
Sources : Pascal Rosello directeur marketing L’Oréal luxe lors de son intervention auprès de l’Agro ParisTech
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